- Titre : L’espion des Tuileries
- Auteur : Jean-Christophe Portes
- Année : 2018
- Editeur : City éditions
- Résumé : En 1792 la France est en ébullition et les forces ennemies Autrichiennes campent aux frontières nationales. Au milieu du Chaos, Victor Dauterive est chargé par Lafayette d’acheminer la paie des soldats Français. C’est alors que le convoi est attaqué et le butin dérobé, Dauterive n’a d’autres choix que de partir à la recherche du magot.
- Mon humble avis : J’avais bien aimé le premier tome des aventures du gendarme Dauterive. Si je savais comment faire un lien pour que vous puissiez consulter ma chronique sur le sujet, je l’aurais d’ailleurs fait avec plaisir. Il se trouve que mes connaissances en informatique sont forts limités, alors je me contenterais d’en faire l’évocation ! Bref, à l’époque, j’avais apprécié l’érudition de l’auteur, le rythme et le style simple et directe permettant une plongée extrêmement réaliste dans cette France post-révolutionnaire. Depuis ce premier opus, Portes a publié trois autres romans ayant pour héros le jeune gendarme Dauterive. Je n’ai pas encore lu le second, ni le troisième, et c’est donc le dernier de cette saga intitulée L’espion des Tuileries dont nous parlerons aujourd’hui. Un roman dans la veine des ouvrages précédents de l’auteur, un savant mélange d’érudition, d’action et d’aventure. Cet épisode, peut-être moins frais, moins surprenant que son prédécesseur, gagne néanmoins en maturité, tout comme son héros constamment tiraillé entre les idéaux révolutionnaires et une franche loyauté envers le roi. Evidemment nous retrouvons des personnages historiques, tels que Lafayette, Danton ou Olympe de Gouges pour qui Victor a un faible certain, et d’autres issus de l’imagination fertile de Jean-Christophe Portes. C’est trépidant une fois de plus, très instructif et facile à lire et si l’intrigue est prenante, elle est totalement au service de la description d’une époque bouillonnante où des camps opposées s’affrontent pour tenter d’arracher les reines du pouvoir. Comme son titre l’indique, ce roman est aussi une description minutieuse des intrigues et des affaires secrètes qui finirent par envoyer Louis XVI devant l’échafaud. Ambitions personnelles, trahisons, mensonges et corruption étaient le quotidien d’un roi réputé falot mais qui fit pourtant preuve d’un courage immense au moment où une foule déchaînée parvint jusque dans ses appartements. Cette anecdote et tant d’autres ponctuent le texte de Portes, un texte de grande qualité où l’on sent la passion de l’auteur pour son sujet et pour cette époque. Pour cela et pour une description brillante de cette période tourmentée, je ne peux que vous conseiller de lire L’espion des Tuileries.
- J’achète ? : Oui, évidemment, quand on peut allier l’utile à l’agréable, il n’y a aucune raison de s’en priver.
Stephane Bern sors de ce corps!!! Ca va, je déconne!!:D
Sophie-Marie
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Haha c’est vrai que je dois peut être avoir certaines similitudes avec lui !
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Obligée de rire!! Je ne suis pas hyper fan de l’histoire de France (trop de Victor Hugo), donc je passe mon tour.
Par contre, je découvre des classiques français que je n’avais eu ou pris le temps de lire… (Sagan, Camus).
Je viens juste de terminer Les Particules Elementaires. Je ne vais pas en faire des tonnes: Houellebeck: Génie.
Sophie-Marie
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On est bien d’accord !
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Moi je fais soit un copié collé de l’adresse de la chronique qu’on veut lier, soit on appuie sur le truc qui ressemble à deux chainons (à côté de la taille police etc) pour faire le lien. Et au milieu tu mets l’adresse..
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Ben oui ….
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T’inquiètes, le simple copié/collé marche dès que tu publies.
Sinon, merci pour mon blog que tu as…. inspiré. 1 an hier !
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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